Fintech : quoi de neuf dans les terminaux de paiement ?

L’investisseur avisé doit se renseigner sur les nouvelles tendances qui seront les licornes de demain. Pour ne rater aucune entrée en bourse dans les Fintech, nous passons en revue ce que celles-ci apportent comme disruption, aujourd’hui dans les terminaux de paiement.

Par la rédaction

Qu’est-ce que la FinTech ?

ACPR

l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est un organisme intégré à la Banque de France, en charge de la surveillance des activités des banques et des assurances.

Adresse : 4 Place de Budapest CS 92459, 75436 Paris

Site internet : https://acpr.banque-france.fr/

Bien que les FinTechs vous semblent être une obscure notion, celles-ci sont d’ores et déjà bien installées et continuent de prospérer au sein des entreprises. En effet, les FinTechs forment une nouvelle opportunité pour les entreprises qui voient en elles, une source de valeur ajoutée.
Le terme FinTech est issu de la contraction de « finances » et « technologies ». Ces entreprises sont pour la grande majorité d’entre elles des startups se basant sur des technologies numériques au service de la finance. Concrètement, les FinTechs visent à améliorer les utilisations des services numériques, en les optimisant de sorte à réduire significativement le coût des services financiers. Ces entreprises ont pour objectifs d’améliorer la gestion des finances d’une entreprise en développant des services financiers et bancaires adéquats. Par ailleurs, elles réalisent un effort de simplification des processus dans le but de rendre la finance accessible à tous, y compris au micro-entrepreneur. Elles contribuent également à la décentralisation des services bancaires, autrement détenus majoritairement par les banques elles-mêmes. En effet, les FinTechs sont contrôlées par une autorité de contrôle, l’ACPR.

Les secteurs revisités par la FinTech



Développées depuis la fin des années 2000, les FinTechs ne cessent de poursuivre leur développement. Celles-ci se répartissent en plusieurs branches :

  • Les FinTechs orientées B2B (business to business) : Ces startups développent une expertise au service des entreprises. Tous les groupes, sans exception, peuvent avoir recours à leurs services.

  • Les FinTechs orientées B2C (business to consumer) : Les startups spécialisées dans la branche B2C veulent simplifier la gestion à plusieurs niveaux du client particulier. Par exemple, celles-ci permettre l’accès à des cagnottes en ligne, la gestion d’un portefeuille via le développement d’un investissement automatisé, etc.

  • Les FinTechs orientées B2B2C (business To business To consumer) : Cette branche est la plus récente, et vise à améliorer la mise en relation directe entre sociétés et particuliers. On pense par exemple à l’ensemble des plateformes de financement participatif dans lesquelles les sociétés déposent un projet de financement directement auprès d’investisseurs particuliers.

La FinTech au service des terminaux de paiement


La technologie des FinTech a grandement contribué à simplifier le quotidien des commerçants, à l’exemple de ce qui a pu se faire avec les terminaux de paiement. En effet, celles-ci ont permis de créer de nouvelles solutions innovantes de paiement. Tout d’abord, via l’intermédiaire de technologies numériques récentes, les FinTechs ont grandement contribué à réduire significativement le temps moyen de passage en caisse. On peut alors penser aux TPE IP/ADSL permettant d’assurer la transaction en moins de 5 secondes seulement. D’autres technologies propices aux commerçants en déplacement réguliers ont également pu être développées grâce à l’appui des FinTechs, à l’exemple des terminaux de paiement portables tels que les TPE 3 G.
Ces startups ont donc permis l’essor des transactions via carte bancaire, en fluidifiant le processus avec des gains de temps considérables. En outre, cela a permis de générer plus de chiffres d’affaires en développant de nouvelles formes de paiement (paiement sans contact, les TPE portables proposant une alternative au paiement par cash, etc.). Pour avoir une idée des produits proposés à ce jour, vous trouverez des exemples sur ce site.

Un secteur tourné vers l’avenir

Les FinTechs représentent donc bien plus qu’un phénomène de mode. En 2019, ces startups ont levé plus de 650 millions d’euros, plus que la moyenne des autres secteurs confondus. Le sérieux est également confirmé par la maturité des acteurs du secteur, qui dépassent de plus en plus la barre des 5 années d’activités et de croissance.
Certaines entreprises souhaitent d’ailleurs même s’introduire en bourse à l’exemple de la banque N26 qui, pour poursuivre ses désirs de croissance, souhaite s’introduire en bourse à horizon 5 ans. L’entreprise avait d’ailleurs réussi à lever plus de 470 millions de dollars courant 2019.
Ces nouvelles startups tendent à bouleverser le monde de la finance en apportant des solutions flexibles et aussi innovantes qu’optimales. Le marché est en plein essor avec une levée de fond exponentielle d’une année sur l’autre. C’est en ce sens que l’on peut aisément affirmer que le secteur a de beaux jours devant lui.
Bien entendu, toutes les FinTechs n’ont pas la même valeur, et certaines entreprises disposent de plus de crédits que d’autres, à l’exemple de Ledger, Qonto, ou encore Lydia, qui ont enregistré les meilleures performances de levée de fond sur ces dernières années. L’investisseur avisé suivra donc ces sociétés s’il souhaite participer à des introductions en bourse dans les FinTech.